Rejoignez-nous le 24 juin pour le quinzième anniversaire de la consécration du Dhyanalinga, qui sera retransmis en direct. En prélude à l'événement, Sadhguru explique dans l'article d'aujourd'hui la science du Dhyanalinga et comment il représente une puissante possibilité de croissance spirituelle.

Sadhguru : Chaque forme a sa propre qualité et intensité. Certaines formes ont été identifiées comme des réceptacles d'énergie idéaux. Un ellipsoïde est une forme qui peut devenir une réserve pérenne d'énergie. Fondamentalement, l'ellipsoïde est la première forme à s'être manifestée. Lors de la transition du non-manifeste au manifeste, la première forme adoptée par le non-manifeste est l'ellipsoïde. Si vous regardez le cœur d'une galaxie, vous verrez que c'est toujours un ellipsoïde, car c'est la première forme adoptée. Par notre expérience, nous savons que lorsqu'on atteint le sommet de la méditation, quand on arrive à un point de dissolution, nos énergies prennent à nouveau la forme d'un ellipsoïde.

Ainsi, l'ellipsoïde est considéré comme une passerelle vers l'au-delà, d'un côté comme de l'autre, le début et la fin. C'est sur cette base que repose la science de la consécration des lingas. La science qui consiste à fabriquer et à énergiser les lingas existe depuis des millénaires. Une certaine maîtrise de cette science a été atteinte dans les cultures orientales et le linga en est une des manifestations. Cet ellipsoïde ou linga peut être dynamisé de bien des manières pour apporter différents types de bien-être à l'humanité.

Il ne lui manque qu'un corps physique, mais pour le corps énergétique et de toutes les autres manières, c'est comme un gourou vivant.

Le Dhyanalinga présente la caractéristique importante de ne pas être un objet de culte. C'est une force méditative. Il n'y a aucun culte, aucun rituel et aucune offrande pour le Dhyanalinga. Il est maintenu dans un silence total. En restant simplement assis silencieusement pendant quelques minutes dans sa sphère, on peut ressentir ces énergies et s'en imprégner.

Le Dhyanalinga est comme un gourou vivant. C'est une forme vivante. Il ne lui manque qu'un corps physique, mais pour le corps énergétique et de toutes les autres manières, c'est comme un gourou vivant. Pour un chercheur spirituel, être capable de faire sa sadhana ou son travail intérieur en présence d'un gourou ou d'un maître vivant est une formidable opportunité.

Le rôle d'un gourou dans la vie d'un chercheur spirituel ne se résume pas à donner des enseignements et des conseils. Si un chercheur spirituel cherche un gourou, c'est fondamentalement parce qu'un gourou peut enflammer ses énergies et les amener à une autre dimension. Sinon, toute spiritualité ne sera que du verbiage. Vous ne vous tournez pas vers un gourou parce que vous avez besoin d'enseignements et de conseils. Toutes ces choses, vous pouvez les trouver dans des livres. Vous cherchez un gourou parce qu'il peut vous embraser d'une manière qu'aucun livre ou aucun enseignement ne peut faire. C'est un processus subjectif qui se vit. Cet aspect du rôle d'un gourou, le Dhyanalinga le remplit parfaitement. Le Dhyanalinga peut enflammer vos énergies et les amener à une toute nouvelle dimension d'intensité et de possibilité. C'est l'aspect le plus fondamental d'une dimension spirituelle.

Le Dhyanalinga est une possibilité immense pour le monde. Comme vous le voyez aujourd'hui, partout dans le monde, les gens éprouvent un besoin de spiritualité sans précédent. Lorsque le désir et la soif de spiritualité surgissent chez les êtres humains, où qu'ils se trouvent, indépendamment du temps et de l'espace, les énergies du Dhyanalinga deviendront disponibles pour eux comme un feu spirituel prêt à les embraser, comme une aide spirituelle et une force spirituelle qui les feront avancer. Si un désir de savoir, un désir de grandir, un désir d'aller au-delà de ses limites actuelles surgit au sein d'un être humain, les énergies du Dhyanalinga l'atteindront naturellement.

Note de la rédaction : La consécration du Dhyanalinga sera célébrée au moyen de chants multiconfessionnels au Dhyanalinga. Il s'agira de chants sanskrits et tamouls, musulmans et soufis, chrétiens, gurubani et bouddhistes interprétés par des personnes issues des communautés hindoues, musulmanes, chrétiennes, sikhes et bouddhistes.